13 juin 2018

De Stonewall à aujourd’hui, quelle Marche des fiertés ?

Trigger Warning : mention de racisme, transphobie, homophobie, violences policières.
De Stonewall à aujourd’hui, quelle Marche des fiertés ?

Nous sommes en juin, mois de la fierté, jalonné de Marches à travers le monde. Le drapeau arc-en-ciel flotte au vent et, comme tous les ans, la nécessité de notre Pride est remise en cause. Elle est trouvée trop ostentatoire, trop visible, on vient même nous dire que, quand même, ce n’est pas très équitable par rapport aux personnes non LGBT+ qui, elles, n’ont pas de Pride pour se valoriser. Reprenons depuis le début.

Aux origines, l’émeute de Stonewall

Le 28 juin 1969 est le point de départ des émeutes de Stonewall, qui sont aujourd’hui une référence dans l’histoire des luttes militantes, notamment pour avoir été à l’origine de la Pride.

Un peu de contexte

Il faut savoir que les États-Unis sont, comme un peu tous les pays à cet époque, très homophobes (litote), et la ville de New York ne fait pas exception. Après la fin de la Première Guerre mondiale, avec le retour des soldats notamment, une nouvelle population s’empare de la Grosse Pomme. On y retrouve une communauté homosexuelle qui s’installe principalement à Greenwich Village et Harlem, créant ainsi les premiers « quartiers gays » de New York. À cet époque, dans les années 1920, l’homosexualité est évidemment interdite et les bars gays se développent donc dans une illégalité totale, sachant que nous nous trouvons aussi à l’époque de la prohibition où, par définition, tous les bars sont déjà clandestins.

Dans les années 1950, les homosexuel·les rejoignent les rangs des « subversifves » ciblé·es par le maccarthysme, stigmatisant encore plus une population déjà fragilisée. Il sera notamment interdit jusqu’en 1975 d’employer des personnes homosexuelles dans le service public.

Au début des années 1960, le maire de New York, Robert F. Wagner Jr., souhaite se débarrasser des établissements accueillants la population LGBT+, et donne l’autorisation aux policiers d’infiltrer lesdits établissements pour piéger les hommes gays, en les arrêtant pour sollicitation. Tout ça pour redorer son image à l’approche de la Foire internationale de 1964… En 1965, John Lindsay est élu. Les communautés LGBT+ ont un peu de « répit », dans le sens où les descentes de police diminuent. Pour autant, les discriminations et les violences à leur encontre ne cessent pas. Mais en 1969, John Lindsay perd les primaires de son parti à l’approche des municipales, et décide à son tour de lancer une répression contre les bars gays, toujours illégaux. En effet, il était interdit de servir de l’alcool aux homosexuels, de porter des vêtements du genre opposé à celui auquel on nous avait identifié·e à la naissance, mais aussi pour deux hommes de danser ensemble. Les descentes reprennent. Les bars ou restaurants pouvaient se faire retirer leur licence seulement parce qu’ils accueillaient des personnes LGBT+.

Le Stonewall Inn et les émeutes

Bar le Stonewall Inn. 1969. Manuscripts and Archives Division, The New York Public Library Digital Collections.

On imagine aisément qu’à cette époque, peu de bars acceptaient d’accueillir les populations LGBT+. Ce n’était pas le cas du Stonewall Inn, devenu un lieu de rendez-vous important, notamment pour les personnes homosexuelles, transgenres et les prostitué·es. Ce bar était la propriété de Tony Lauria, soutenu par la famille Genovese, une des cinq familles mafieuses dominantes de New York. Le bar était installé en plein cœur de Greenwich Village et ciblait une clientèle LGBT+, non pas par militantisme mais parce que cela rapportait beaucoup d’argent. Au début, c’était un bar pour les hommes gays, qui s’ouvrira ensuite aux femmes et aux drag queens. En soudoyant la police, Tony Lauria s’assurait d’être prévenu avant chaque descente, et que celles-ci aient lieu aux horaires qui l’arrangeait. Le 28 juin 1969, il ne sera pas prévenu.

À environ 1 h 30 du matin, la police pénètre dans le Stonewall Inn et commence à arrêter une partie des client·es : les personnes ne possédant pas leurs papiers d’identité, les personnes portant de vêtements ne correspondant pas au genre qui leur a été assigné à la naissance, et les employés du bar. C'est la descente de trop et l’énervement monte. On raconte que c’est la militante Sylvia Rivera qui lance la première une bouteille sur les policiers. En sous-effectif, la police est vite dépassée et se retrouve bloquée dans le bar. L’émeute prend vie dans le quartier, et au final, on estime le nombre de personnes présentes à 2 000, luttant contre les 400 policiers appelés en renfort à coup de pierres et de bouteilles. Arrivant vers 2 h du matin au Stonewall Inn, Marsha P. Johnson participe aussi aux émeutes. Les personnes transgenres, les hommes cisgenres jugés trop efféminés et les travesti·es sont les premières victimes de violences policières cette nuit-là : 13 personnes sont arrêtées, et bien plus ont été blessées.

À la suite de cette descente, ce sont 5 jours d’émeutes qui se sont enchaînés dans le quartier du Stonewall Inn, protestant contre les violences et les discriminations subies par la population LGBT+.

Sylvia Rivera est une militante pour les droits des personnes LGBT+ et plus particulièrement transgenre. Elle est la cofondatrice du S.T.A.R., un foyer accueillant des drag queens, des personnes transgenres et des travesti·es, en situation précaire. Arrivée à New York à 10 ans, elle est recueillie par plusieurs drag queens, changeant de toit régulièrement, quand elle en a un. Adolescente, elle fait la rencontre de Marsha P. Johnson, dont elle devient proche. Ces deux femmes transgenres ont lutté ensemble pour les droits des personnes LGBT+.

Marsha P. Johnson est une militante américaine du mouvement LGBT+. Femme transgenre, drag queen, travailleuse du sexe, elle est une figure populaire des luttes des années 1960, pendant lesquelles elle a cofondé notamment le S.T.A.R. avec Sylvia Rivera. Elle décède en 1992, et la police classe sa mort en suicide, décision vivement critiquée car infondée pour ses proches.

Après Stonewall

Christopher Street, N.Y.C. Gay pride street fair. 1983. Manuscripts and Archives Division, The New York Public Library Digital Collections.

Le 28 juin 1970, une manifestation est organisée à New York, la Christopher Street Liberation Parade, pour commémorer les émeutes de Stonewall. Impulsée par plusieurs personnes dont Brenda Howard, cette marche est à l’origine des Prides. Ce jour-là, d’autres marches de commémoration ont aussi lieu à San Francisco et Los Angeles.

Brenda Howard est une femme bisexuelle qui s’est vue donner le surnom de Mother of Pride (mère de la fierté). Elle dirigea le Gay Liberation Front et la Gay Activists Alliance. À l’origine de la marche de commémoration des émeutes de Stonewall, c’est aussi elle qui a lancé ensuite des évènements sur plusieurs jours en marge des Prides.

Après ces évènements, des Prides ont commencé à se développer à travers le monde. Tout d’abord appelées Gay Prides, elles prennent ensuite le nom de Prides ou Marches des fiertés, pour inclure la totalité des personnes LGBT+ et pas seulement les personnes homosexuelles, comme cela avait été pensé dès le début.

« We propose that a demonstration be held annually on the last Saturday in June in New York City to commemorate the 1969 spontaneous demonstrations on Christopher Street and this demonstration be called CHRISTOPHER STREET LIBERATION DAY. No dress or age regulations shall be made for this demonstration. »

« Nous proposons qu’une manifestation ait lieu annuellement le dernier samedi de juin à New York pour commémorer les manifestations spontanées de 1969 à Christopher Street. Cette manifestation serait nommée la Journée de libération de Christopher Street. Aucune règle concernant l’âge ou la tenue des personnes ne sera instaurée. »
Ellen Broidy [1]

Photographie de la Gay Pride de 1982 à New-York City. Manuscripts and Archives Division, The New York Public Library Digital Collection. Gay pride march N.Y.C.

La première Pride européenne a lieu en Allemagne, dans la ville de Münster, le 29 avril 1972. En France, des cortèges de militant·es ont marché dès 1971 dans les défilés du premier mai, mais la première manifestation indépendante a lieu en 1977. En 1981, un cortège de 10 000 personnes manifestait pour la dépénalisation de l’homosexualité, qui aura lieu l’année suivante. [2]

La Pride, évènement encore politique ?

À l’origine de la Marche des fiertés, on retrouve donc un réel combat politique, et des figures du militantisme LGBT+ : Sylvia Rivera, Marsha P. Johnson, Brenda Howard ou encore Ellen Broidy.

Tous les ans, cet évènement était, et est encore, l’opportunité de défendre les droits des personnes LGBT+ ; cependant, la Pride est souvent critiquée pour avoir perdu sa portée politique et pour être devenue uniquement un évènement festif. Sylvia Rivera elle-même a critiqué les luttes menées après Stonewall, jugeant qu’elles ont « perdu leur tranchant » [3].

Au-delà de la Pride en elle-même, c’est parfois son histoire qui est dépolitisée, faisant même oublier qui en est à l’origine.

En France, la question de la politisation des Marches des fiertés revient chaque année, notamment concernant celle de Paris, organisée par l’association Inter-LGBT. Il lui est souvent reproché d’effacer les considérations politiques de la manifestation, notamment en 2017, lorsqu'elle a autorisé un char du parti politique En marche à faire parti de la procession, alors que le gouvernement d’Emmanuel Macron freine sur des questions comme la PMA pour tou·tes. En 2018, c’est son slogan pour la Marche des fiertés qui est critiqué, car considéré comme pas assez politisé ni revendicatif : « Les discriminations au tapis, dans le sport comme dans nos vies ! »

En Belgique, certaines personnes ont refusé de défiler à côté du parti Nieuw-Vlaamse Alliantie, en contestation à des prises de position discriminatoires du parti. Des altercations ont eu lieu pendant le défilé, sur fond de violences policières.

En réactions aux Marches des fiertés « assagies » se développent de plus en plus des Prides de nuit. Politiquement radicales et plus inclusives, elles ont généralement lieu la veille de la Marche des fiertés. Par exemple, cette année, celle de Lyon aura lieu le 15 juin ; vous pouvez découvrir ici les revendications de la marche :

Souvent attendue par de nombreuxes militant·es, elle n’aura pourtant probablement pas lieu à Paris cette année, certain·es de ces organisateurices craignant son institutionnalisation et sa dépolitisation.
On retrouve aussi des évènements organisés sur plusieurs jours, tout au long du mois de juin, dans le cadre du mois des fiertés. Conférences, expositions, etc., l’idée est de défendre les droits des personnes LGBT+ en créant des espaces d’information mais aussi de réflexion et de revendications. Cette année, vous pourrez par exemple retrouver le festival « En marge des fiertés » du 21 au 23 juin à Lyon, organisé par le Collectif des Raciné·e·s.

La question du soutien du milieu politique est aussi cruciale pour ces évènements. Récemment, Paris a reçu le titre de ville la plus gay-friendly au monde, mais qu’en est-il réellement ? À l’annonce de ce sacrement, beaucoup de concerné·es ont élevé leur voix : les agressions homophobes sont encore légion dans la capitale, les personnes homosexuelles craignent pour leur sécurité, n’osant pas se tenir la main ou embrasser leur partenaire dans la rue, le projet d’archives LGBT+ de la Ville de Paris traîne depuis 20 ans sans aboutir, etc. Paris est-elle la ville la plus gay-friendly ou la plus douée en pinkwashing ? Gary Roustand, dans un article de l’Express</a>, fait d’ailleurs remarquer que l’investissement des autres capitales européennes pendant la période de la Pride n’a rien à voir avec celle de Paris, qui reste très timide dans son soutien à la Marche des fiertés. À Lyon, le parcours de la manifestation avait dû être revu, pour ne pas passer dans le Vieux Lyon, et ainsi éviter de passer trop près de groupuscules d’extrême droite. Au lieu de protéger les militant·es et d’assurer l’intégrité du défilé, la mairie a préféré céder aux pressions des fachos. Cette année, le tribunal administratif a tranché en faveur des organisateurices, et la Marche des fiertés défilera à nouveau dans le quartier.

L’antenne rennaise de Keolis, société assurant les transports en commun dans la capitale bretonne, avait refusé la demande d’affichage en soutien à la Pride, dans « un souci de neutralité ». Après une forte mobilisation de la communauté LGBT+, notamment sur Twitter, via le hashtag #LikeAStarSansFierté lancé par les militant·es du Centre gay, lesbien, bi et trans, des négociations ont pu être entreprises : non seulement la Marche des fiertés sera annoncée dans les transports (mais avec un texte brut), mais d’autres petites avancées ont été gagnées, même s’il reste encore beaucoup de travail.

D’un côté, les municipalités assurent leur soutien à la cause LGBT+, pour bien paraître mais sans faire bien plus. Des délégations de partis politiques sont présentes dans les défilés, sans que les questions essentielles n’avancent au niveau de l’État et que de vraies mesures soient prises pour les droits des personnes LGBT+. Pour certain·es entreprises ou personnalités politiques à travers le monde, les Prides sont devenues des vitrines où s’exposer pour bien paraître et redorer son image.

La dépolitisation de la Marche des fiertés est donc en totale dissonance avec la réalité du terrain et les nécessités de revendications. À tel point qu’aujourd’hui, son nom est repris à tort et à travers pour de nouveaux évènements. On a même vu des personnes hétérosexuelles réclamer une Pride hétéro... Il me semble que la seule réponse possible à une revendication aussi insultante est celle-ci :

« Les dates pour le #HeterosexualPrideDay [NDLT : #JourDeFiertéHétérosexuelle] 2017 ont été annoncées ! Ça commence le 1er janvier et se termine le 31 décembre. » Aujourd’hui, être homosexuel·le est passible de peine de mort dans 13 pays (mise en pratique dans 8) ; les relations entre femmes sont interdites dans 45 pays et celles entre hommes dans 72 pays. Seulement 24 pays autorisent le mariage entre personnes du même genre, et 26 l’adoption conjointe. Trois pays au monde interdisent les thérapies de conversion [4]. Une purge des homosexuels a lieu en Tchétchénie depuis plus d’un an et en Russie, un « jeu » macabre s’est mis en place prenant pour cibles les hommes homosexuels.

La majorité des pays autorisant le changement de sexe à l’état civil imposent un parcours médical, requérant très souvent des opérations lourdes, et la stérilisation [5] : c’est le cas dans 14 pays européens. Dans 34 pays européens, la personne doit fournir un diagnostic psychiatrique pour avoir le droit d’en faire la demande. Pour que ce changement à l’état civil soit accordé, on demande à ce que la personne n’ait pas d’enfants ; il est possible qu’elle soit soumise à des tests psychologiques, et il est parfois obligatoire de divorcer de la personne qui partage sa vie [6]. 325 personnes transgenres et non binaires ont été assassinées en 2017, et la liste des meurtres de 2018 ne cesse de s’allonger. Et les témoignages de transphobie sont légion… Les personnes LGBT+ subissent des discriminations et des violences quotidiennes, du fait de leur orientation sexuelle ou de leur genre. La Marche des fiertés est une des façons de faire entendre sa voix, les revendications sont nécessaires encore aujourd’hui. Si la Pride est un moment de joie, de fête, de partage, peut-on réellement en oublier la portée politique ?

Faire de la Marche des fiertés un évènement inclusif

Parmi les personnes LGBT+, certaines subissent plusieurs oppressions. À l’homophobie, la transphobie, la lesbophobie ou la biphobie peuvent s’ajouter le racisme et le validisme, par exemple. Ces oppressions se croisent et sont liées, la lutte LGBT+ se doit donc de prendre en compte ces oppressions pour développer une réflexion pertinente.

On pourrait penser qu’un évènement comme la Marche des fiertés, destiné à faire entendre les voix de personnes opprimées, inclurait par essence les autres oppressions, mais ce n’est hélas pas le cas.

À Philadelphie par exemple, des personnes racisées ont fait savoir qu’elles ne se sentaient pas incluses dans la lutte. Certains bars notamment ont été accusés de racisme, car ils refusent l’entrée à des personnes racisées, et ont dû suivre des formations sur l’antiracisme. La municipalité de Philadelphie a aussi décidé de soutenir les personnes racisées au niveau de la symbolique, en ajoutant deux nouvelles bandes de couleurs au drapeau arc-en-ciel : une noire et une marron. Cet ajout a été décrié, principalement par des personnes blanches indiquant que les luttes LGBT+ accueillent chaque personne concernée, peu importe sa couleur de peau, et qu’il n’était donc pas nécessaire de mettre en relief l’intégration à la lutte des personnes racisées ; d’autres sont même allées jusqu’à réclamer une bande blanche…

Cet exemple précis fait écho à de nombreux retours concernant le racisme omniprésent dans certains milieux LGBT+, qui se traduit aussi en France notamment par la montée des votes vers les partis d’extrême droite dans la communauté des hommes cisgenres homosexuels blancs, ou le racisme affiché de certaines personnes de la communauté, comme le Mister Gay 2015 du magazine Têtu, Matthieu Chartraire, encarté FN et ayant eu des déclarations publiques racistes... Concernant la Marche des fiertés, l’Inter-LGBT a été critiquée pour avoir publié des affiches racistes et colonialistes, et par la non-intégration de problématiques liées aux personnes racisées dans ses slogans et revendications (racisme, islamophobie, expulsion des réfugié·es LGBT+, violences policières, etc.).

Visuel réalisé par Matthieu de VivreAvec.

Les Marches des fiertés ne prennent aussi souvent pas en compte les manifestant·es handicapé·es, notamment en n'adaptant pas les parcours. Margot de VivreAvec en parle dans une de ses vidéos, où elle explique que même pour les personnes en fauteuil le parcours n’est pas simple d’accès, notamment à cause de l’état des rues empruntées et de l’absence de toilettes adaptées. Mais ce qu’elle met principalement en exergue dans sa vidéo sur la Marche des fiertés est le comportement des personnes valides présentes à la Marche : contacts physiques non désirés, commentaires validistes, une pitié incessante et oppressante.

Ce n’est pas parce que la communauté LGBT+ est elle-même victime d’oppressions qu’elle ne reproduit pas d’autres schémas de domination. Racisme, validisme, mais aussi biphobie, transphobie et bodyshaming sont régulièrement dénoncé·es au sein des milieux LGBT+ et des Prides. Il est nécessaire aujourd’hui de prendre en compte toutes les oppressions et la façon dont elles peuvent se croiser entre elles, et de s’appuyer sur la parole des concerné·es pour rendre les Marches des fiertés inclusives.

Et vous ? Allez-vous défiler à une ou plusieurs Marche(s) des fiertés cette année ?

Notes

 [1] The history of women in pride

 [2] L’histoire des gaypride sur Gayviking, disponible en ligne.

 [3] « Sylvia Rivera, la première star trans », Révolution Permanente, 9 août 2016. Disponible en ligne

 [4] Carte des lois liées aux orientations sexuelles en 2017, ILGA, consultée le 03 juin 2018.

 [5] International Lesbian, Gay, Bisexual, Trans and Intersex Association: Chiam, Z., Duffy, S. and González Gil, M.,Trans Legal Mapping Report 2017: Recognition before the law (Geneva: ILGA, November 2017). Disponible en ligne.

 [6] International Lesbian, Gay, Bisexual, Trans and Intersex Association: Chiam, Z., Duffy, S. and González Gil, M.,Trans Legal Mapping Report 2017: Recognition before the law (Geneva: ILGA, November 2017). Disponible en ligne.

Sources

Site web de l’Inter-LGBT, Marche des fiertés.
Site web de Komitid.
Site web LGBT Wikia, Brenda Howard.
Site web LGBT Wikia, Gay Liberation Front.
Site web de Lorraine Gay, historique des Marche des fiertés dans le monde.
Site web du TGEU (Transgender Europe), Carte et index des droits des personnes transgenres en 2018.
Site web Wikipedia, Marche des fiertés.

« Lesbiennes of color : y’a de quoi RALer ! », Féministes Radicales. Disponible en ligne.
« Sylvia Rivera, la première star trans », Révolution Permanente, 9 août 2016. Disponible en ligne.
BARDOU F., « «Je pensais que le milieu gay serait épargné par le racisme. J’ai vite déchanté» », Slate, 18 novembre 2016. Disponible en ligne.
BENDIX T., « The History of Women in Pride », Afterellen, 13 juin 2016. Disponible en ligne (en anglais).
BERNARD G., « Pride de nuit : revenir aux racines de la lutte LGBT », l’Humanité, 25 juin 2017. Disponible en ligne.
CASSANO O., « Pourquoi la "Hetero Pride" est un concept absurde », Konbini, 2016. Disponible en ligne.
FISNE A., « Beaucoup de femmes et d'hommes, LGBT et noirs, sont victimes de racisme et d'homophobie », Libération, 15 juillet 2016. Disponible en ligne.
IOVANONNE JJ., « The Meaning of Pride: Have We Lost It? », This is queerish, 15 juin 2017. Disponible en ligne (en anglais).
JARDIN M., « Pourquoi il faut aller à la Pride de nuit ce soir », Blog médiapart Vendeur-ses de haine, 23 juin 2017. Disponible en ligne.
KIRSCHEN M., « Pour la gaypride, l'Inter-LGBT se tape l'affiche », Libération, 13 avril 2015. Disponible en ligne.
LINDSAY D., « Heterosexual Pride Day is a thing and here’s why we should be utterly ashamed », Metro, 2016. Disponible en ligne (en anglais).
Margot, « Queer et handicapé·e, ma pancarte pour les marches des Fiertés », VivreAvec, 27 juin 2017. Disponible en ligne.
Tasha, « LGBTQ History: Around Christopher Street », Offthegrid, 8 janvier 2015. Disponible en ligne (en anglais).