
Christine Miserantino, atteinte du lupus, a inventé la théorie des cuillères pour expliquer à ses proches comment elle fonctionne au quotidien. Valable pour les affections chroniques comme la dépression, la sclérose en plaque, ou encore pour les personnes autistes ou hypersensibles, cette théorie a depuis pris son envol et vient en aide à une très grande communauté.
Pour résumer, Mme Miserantino explique qu’on dispose tou·tes d’un certain nombre de cuillères par jour, et que chaque tâche que l’on a à accomplir en utilise un certain nombre. Cela dépend des personnes et même, plus précisément, de l’état dans lequel on se trouve au réveil. Certains jours nous ne disposons de très peu voire d’aucune cuillère et chaque tâche en représente beaucoup (mais si, vous savez, ces jours où juste sortir du lit nous paraît insurmontable), et d’autres nous avons un stock de cuillères inépuisable et les tâches semblent à peine en épuiser quelques-unes.
Une fois que l’on a pris conscience que ce fonctionnement nous convient, accepter que l’on n’est pas capable, certains jours, de faire autre chose que se nourrir se fait plus facilement. Cette théorie permet à beaucoup de malades de ne plus culpabiliser, mais aussi d’apprendre à utiliser leur énergie de manière plus efficace.
Réussir à trouver ses marques une fois que l’on a décidé de faire attention à soi et de prendre soin de son énergie peut s’avérer difficile au début.
Voici une petite liste non exhaustive de conseils pour essayer de faire au mieux :
Et surtout : DORMIR. Si vous ressentez le besoin de faire une sieste, c’est que votre corps ou votre mental en a besoin.
Cette théorie n’a pas de fondement scientifique et ne convient pas à toutes les personnes rencontrant le même type de soucis au quotidien, mais elle aide beaucoup de monde à expliquer leur fonctionnement et à se comprendre mieux elleux-même.